Macron tour 2019 : la campagne permanente ou la tyrannie de la communication

Le Macron Tour 2019 n’en finit plus de subvertir la démocratie. La campagne permanente est érigée en méthode de gouvernement, le verdict électoral en moins. La politique n’est pas simplement livrée à la tyrannie de la communication. Macron assénait en effet dans la Drôme : « Le grand débat permet de discuter. A la fin, je déciderai ». Dès lors la volonté générale est réduite à l’expression d’un seul. La monarchie présidentielle en somme.

Il y a 5 ans jour pour jour, le 26 janvier 2014, l’Assemblée constituante adoptait la nouvelle constitution. C’était en Tunisie. Et en France, quand le peuple pourra-t-il s’instituer à travers ses propres demandes ?

Ci-dessous, retrouvez mon passage ce samedi 26 janvier au JT de RT France.

Macron : la politique par le vide

Alors que la mobilisation des Gilets Jaunes se poursuit et imprègne de semaine en semaine toujours plus profondément la société de ses revendications d’intérêt général pour plus de justice sociale et pour que le peuple recouvre l’exercice de sa souveraineté de manière pleine, entière et permanente, dimanche 27 janvier, les « Foulards rouges » vont se réunir en contrepoint. Olé ! Ceux-là seront immanquablement présentés comme l’émanation de la « majorité silencieuse », réduction de la politique à l’argument du nombre décrété ex-nihilo pour mieux soustraire le débat à la fabrique des idées et à la recherche du consensus.

Je vous livre ci-dessous un court extrait du livre que je publierai au mois de février, L’impératif démocratique, De la crise de la représentation aux Gilets jaunes (Editions du Borrego), et qui traite du sujet. Lire la suite

Pause et rappel

A celles et ceux qui suivent régulièrement ce blog,

Comme vous l’avez constaté, ce blog est resté muet depuis quelques jours. Mes analyses reviendront je l’espère bientôt.

Mais je dois avouer qu’un ressort s’est cassé dans mon engagement le 5 janvier après l’injure qui m’a été faite.

Le clavier me brûle désormais les doigts, sans doute parce que je ne sais pas comment parler de la situation politique sans revenir sur la falsification d’identité politique dont j’ai été victime. Or le faire nuirait à mon camp et je m’y refuse.

Mais comme il me reste deux ou trois réflexes politiques, et comme je sais que nombre de camarades s’interrogent sur le futur Traité de l’Elysée qui doit être ratifié mardi 22 janvier, je vous livre ci-dessous si cela peut être utile  l’extrait de mon livre Alerte à la souveraineté européenne ! La chimère de macron contre la souveraineté populaire (Editions du Borego, mars 2018) qui traite du sujet.

François Cocq Lire la suite

Lettres de cachet modernes et arbitraire politique

J’étais ce mercredi 3 janvier l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.

Je vous propose de retrouver ci-dessous le podcast audio de cette interview : au programme, Gilets jaunes, Drouet, souveraineté, représentation et …révolution !  Le lien audio en cliquant ici

Et un extrait en vidéo en cliquant sur l’image ci-dessus

L’affaire Benalla, c’est la République des fripons

Chers lectrices et lecteurs, laissez moi vous présenter pour cette nouvelle année, pour  vous et les vôtres, mes meilleurs voeux de solidarité et de fraternité, mais aussi de combat pour renverser l’ordre établi.

A celles et ceux qui parmi vous aspirent à me retrouver à l’écrit, je vous prépare pour les semaines à venir une poursuite de mon analyse sur le blocage démocratique actuel  initiée avec le livre Alerte à la souveraineté européenne ! La chimère de Macron contre la souveraineté populaire

D’ici là, je vous livre ici mon passage sur RT France le29 décembre à l’occasion de l’Acte VII des Gilets Jaunes. L’occasion de revenir sur l’affaire Benalla mais aussi sur le fait que « le grand absent de la forme représentative, c’est le peuple ! »