Débat parlementaire : and the winner is …

Dans ce coup d’oeil du 18 février, au lendemain de l’examen de la réforme des retraites par l’Assemblée nationale, je dresse un état des lieux du paysage politique et social tel qu’il apparaît après ces deux semaines de guérilla parlementaire.

2 commentaires sur “Débat parlementaire : and the winner is …

  1. castelnau dit :

    Bonjour,
    Je ne comprends plus F Coq, si cette intervention était pour rappeler ses propositions, il faut le mentionner, si c’est pour casser la Nupes, il faut le dire aussi, pas besoin de tourner autour du pot.
    On peut être d’accord ou pas d’accord sur la stratégie des 14 000 amendements, mais il en reste pas moins que le ministre a été K O debout. Les interventions ont manifestement mis le gouvernement face à ses mensonges répétés et à ses contradictions. Exemple, les 200 000 retraités, ramenés à 40 00 et finalement estimé à 13 000 qui percevraient le minimum contributif à hauteur de 1 200 euros, impossible d’avoir la source.
    La tête du ministre, rouge écarlate à la fin des débats, faisait peine à voir.

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  2. Sodol Colombini dit :

    Désolé mais tu prends tes désirs pour des réalités.
    Il a fallu ouvrir une deuxième salle.

    A Nîmes, le 10 février toute la NUPES avec Roussel c’était une petite salle, idem à Bobigny le 16 février. Montpellier le 16 février la France Insoumise toute seule avec Jean-Luc Mélenchon il a fallu ouvrir une deuxième salle et ce fut autre chose; pas seulement pour le nombre de participants mais aussi et surtout pour le niveau de l’allocution qu’a, comme à son habitude, prononcée le fondateur de la France Insoumise.
    Non le remplacement de Jean-Luc n’est pas à l’ordre du jour.

    Et une fois de plus il a vu juste.

    Macron en échec à l’Assemblée. La retraite à 64 ans n’est pas passée !
    https://melenchon.fr/2023/02/17/macron-en-echec-a-lassemblee-la-retraite-a-64-ans-nest-pas-passee/

    Bravo aux députés Insoumis qui ont tenu bon jusqu’au bout. Nous sommes fiers d’être Insoumis, fiers de leur travail et résistance sans faille. Macron n’a pas eu ce qu’il voulait : le vote de l’Assemblée pour la retraite à 64 ans. Alors que toute la droite, de Le Pen à LR et Macroniste, a joué la main dans main tous les trompe-l’œil, fausses nouvelles et autres combines de couloir, la direction macroniste de l’opération parlementaire est un fiasco total. Macron voulait pouvoir opposer la légitimité de l’Assemblée à celle du mouvement social avec un vote favorable de l’Assemblée nationale. Échec total.

    La route reste donc ouverte, qui donne tout son sens au démarrage le 7 mars d’une nouvelle phase de la lutte. Le 7 mars, on bloque tout, comme disent les syndicats ! Le 7 mars, contre la retraite à 64 ans, mobilisation de tout le peuple, à l’appel des syndicats dans les entreprises et de la NUPES et des Insoumis dans toute la population.

    Les Insoumis ont tenu bon ! En dépit de la répression inacceptable et disproportionnée contre deux de ses députés à l’intérieur même de l’Assemblée. En dépit des insultes et des pressions de toutes sortes. Macron et Dussopt voulaient qu’ils cessent le combat article par article. Cela alors même que se discutaient les régimes spéciaux et le financement général des retraites par exemple.

    Les députés Insoumis ont tenu bon ! Ils ont fait la démonstration des conflits d’intérêt qui disqualifient les votes des macronistes actionnaires du CAC 40. Ils ont tenu bon même quand leurs alliés NUPES se sont, hélas, alignés sur les leçons de bonnes manières données par la macronie, sans dire un mot pourtant quand les Insoumis ont été ignominieusement comparés aux assassins de Samuel Paty.

    Les députés Insoumis ont maintenu leur argumentation amendement par amendement. Ils ont fait échouer la manœuvre de Macron et de ses supplétifs LR et RN.

    À présent, nous jetons toutes nos forces dans la préparation d’un fabuleux 7 mars, grande date de l’histoire sociale de notre pays, pour empêcher le passage à la retraite à 64 ans. Le but sera atteint si nous savons agir au niveau nécessaire. Non, les salariés ne seront pas condamnés à deux ans fermes de travail supplémentaire. La victoire est possible parce qu’elle est nécessaire.

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